vendredi 20 décembre 2013

Enfin l'accalmie ! Et les travaux redémarrent....

Début décembre....après plus d'un mois d'arrêt du chantier...la météo s'apaise enfin... et le beau temps revient. Froid, mais beau !

Nous appelons le terrassier, car nous sommes impatients qu'il reprenne les travaux !
Mais il a du retard partout, sur tous ses chantiers... il n'a pas vraiment le temps... on commence à désespérer de voir le chantier reprendre avant la fin d'année !

Heureusement un coup de fil au conducteur de travaux de notre entreprise de construction et il s'arrange avec lui...
Les travaux redémarrent... !
Une bonne partie du terrassement est à refaire, car il faut évacuer toute la terre qui est tombée des côtés  parois creusées, dans le trou... Impossible de tout stocker sur place.

La tâche s'avère vite vraiment ardue pour le terrassier : la terre glaiseuse colle dans les godets du tracto-pelle et dans le camion. De plus, il a du mal à trouver un endroit pour évacuer la terre et est donc obligé de l'amener plus loin que prévu...







La pelle est presque trop petite pour la tâche  à accomplir !
Mais les autres pelles sont utilisées sur d'autres chantiers, donc il faut faire avec...






Le seul avantage de ces mésaventures est qu'à présent on sait que le sol très argileux se gorge d'eau et que  l'eau  s'écoule et surtout s'évacue alors difficilement. De plus, le "bon sol" semble être plus profond que prévu (et ce malgré l'étude de sol qui avait été réalisée), du coup,  terrassier et constructeur sont un peu inquiets pour la fondation avec ce sol instable. 
Ainsi, il est décidé, qu'au lieu de faire des fondations profondes et larges comme prévues, il est plus judicieux de prévoir un radier comme type de fondation: le radier est une plate-forme maçonnée qui est la base de départ d’un bâtiment et qui sert d’assise stable à l’ensemble de la construction.

Sur des terrains peu stables qui interdiraient la construction sur de simples fondations ou pour assurer une bonne isolation avec le sol ; la construction d’un radier en béton ferraillé, posé sur un lit isolant, permet la répartition des charges sur le terrain.

Schéma d'un radier


Seul bémol à ce type de fondation : le surcoût ! Et ainsi on se retrouve avec une plus-value de 5.000 euros::: 



Et oui... avis à bon entendeur ! Si vous devez un jour prévoir un budget de construction, prévoyez bien un budget pour les imprévus, pour les "contigencies" comme on dirait en Anglais !! Depuis le démarrage des travaux nous en sommes déjà à plus de 20.000 euros de "contigency".

jeudi 19 décembre 2013

Visite des ateliers de construction...

Point positif qui vient nous remonter le moral pendant l'arrêt du chantier est la visite des ateliers de l'entreprise que va construire notre maison (la partie ossature bois). Cette entreprise située dans les Bauges travaille directement avec notre constructeur à Chambéry.
Nous demandons donc à notre conducteur de chantier si on ne pourrait pas la visiter et très vite un rendez-vous peut être organisé.

Nous nous y rendons un mercredi après-midi avec la plupart des enfants et un copain.

Nous sommes accueillis par le responsable du site, qui nous fait le tour des ateliers.
Et là, quelle chance ! Ils ont déjà commencé la fabrication de notre maison, puisqu'il nous montre les éléments de la charpente qui viennent d'être faits, il nous montre les plans, nous explique les différentes étapes de la construction, c'est super intéressant !

Et quel plaisir de voir des "bouts" de notre maison enfin en vrai !

Examen des plans...  Le bois qui compose notre futur maison, c'est du mélèze, du pin ou encore de l'épicéa, en provenance de la Savoie/Haute-Savoie ... Quelques parties proviennent du Jura. Donc un coût de transport limité pour acheminer la matière première...  ce qui  côté environnemental est un point plutôt positif !

Il n'y aura que le bardage, en Red Cedar, qui vient de l'Amérique du Nord.




Plan de l'ossature bois... il y en a des poutres... !
 Cet atelier travaille encore de façon très traditionnelle et c'est un plaisir de voir que cela existe encore..
L'assemblage des fermes de la charpente par exemple ne se fait pas de manière industrielle avec des connecteurs métalliques, mais de façon "traditionnelle, puisque les morceaux de bois s'emboîtent les uns dans les autres (l'assemblage se fait par embrèvement, clouage ou par boulon).
Côté solidité il n'y aura rien à redire, le toit ne bougera pas !




Et encore des plans...  chaque poutre... chaque pan de bois est numéroté... c'est comme un Lego ou Meccano géant... Ensuite les "compagnons" assemblent sur place, en intégrant déjà sur place les pare-pluie et pare-vapeur.
Les pans d'ossature sont ensuite amenés avec un camion sur le chantier, levés, placés et assemblés sur le chantier !
Pour une maison de la taille de la nôtre, il faudra compter entre une et deux semaines pour l'assembler...



Machine à couper le bois.


Etagères où sont entreposées toutes les poutres et sections de bois qui composeront notre future maison. Chaque pièce est numérotée.


dimanche 15 décembre 2013

Intempéries... et le chantier traîne

Et voilà plus d'un mois que le chantier traîne...
Et pourtant nous avions démarré sur les chapeaux de roue !
Le premier terrassement s'était bien passé, au bout de quelques jours on avait une belle plate-forme creusée, prête à accueillir les fondations !

Après une semaine le maçon, qui va faire les fondations et le sous-sol arrive aussi le chantier pour mettre en place les coffrages qui vont recevoir les fondations.



Mais... très vite des pluies continuelles sont venues tout gâcher ! Le terrain étant en plus argileux/glaiseux, les travaux ont dû arrêter car impossible que les tracto-pelles passent sans s'embourber. Et pour couronner le tout, une partie du terrassement s'est effondré : les parois gorgées d'eau n'ont pas tenu le choc...!




Malgré tout, profitant d'une accalmie, le terrassier creuse les fouilles.. qui doivent accueillir les semelles des fondations...


Mais, à nouveau pas de chance, il pleut à nouveau sans répit ! Le terrain très argileux s'est gorgé d'eau... on s'enfonce jusqu'aux chevilles dans la glaise... le terrassier ne peut plus du tout continuer les travaux car la terre reste collée dans les godets, dans le camion.
Toute la partie arrière du terrain, glisse, le trou se remplit d'eau et de terre...

Tous les jours on scrute la météo anxieusement, mais pas d'accalmie au rendez-vous !
Et ainsi passe le mois d'octobre... et une partie du mois de novembre...


Une bonne partie du terrassement est à refaire... tout le travail du maçon aussi... c'est décourageant !


Le terrassier vient bâcher la terre enlevée, mais avec tout ce qui est tombé,  il y en a maintenant trop, il doit en évacuer plus que prévu.

On essaie aussi nous-mêmes de dévier l'eau qui dévale de la pente direct dans le trou, on creusant des rigoles, en faisant des mini-barrages...