Nous appelons le terrassier, car nous sommes impatients qu'il reprenne les travaux !
Mais il a du retard partout, sur tous ses chantiers... il n'a pas vraiment le temps... on commence à désespérer de voir le chantier reprendre avant la fin d'année !
Heureusement un coup de fil au conducteur de travaux de notre entreprise de construction et il s'arrange avec lui...
Les travaux redémarrent... !
Une bonne partie du terrassement est à refaire, car il faut évacuer toute la terre qui est tombée des côtés parois creusées, dans le trou... Impossible de tout stocker sur place.
La tâche s'avère vite vraiment ardue pour le terrassier : la terre glaiseuse colle dans les godets du tracto-pelle et dans le camion. De plus, il a du mal à trouver un endroit pour évacuer la terre et est donc obligé de l'amener plus loin que prévu...
La pelle est presque trop petite pour la tâche à accomplir !
Mais les autres pelles sont utilisées sur d'autres chantiers, donc il faut faire avec...
Le seul avantage de ces mésaventures est qu'à présent on sait que le sol très argileux se gorge d'eau et que l'eau s'écoule et surtout s'évacue alors difficilement. De plus, le "bon sol" semble être plus profond que prévu (et ce malgré l'étude de sol qui avait été réalisée), du coup, terrassier et constructeur sont un peu inquiets pour la fondation avec ce sol instable.
Ainsi, il est décidé, qu'au lieu de faire des fondations profondes et larges comme prévues, il est plus judicieux de prévoir un radier comme type de fondation: le radier est une plate-forme maçonnée qui est la base de départ d’un bâtiment et qui sert d’assise stable à l’ensemble de la construction.
Sur des terrains peu stables qui interdiraient la construction sur de simples fondations ou pour assurer une bonne isolation avec le sol ; la construction d’un radier en béton ferraillé, posé sur un lit isolant, permet la répartition des charges sur le terrain.
Schéma d'un radier
Seul bémol à ce type de fondation : le surcoût ! Et ainsi on se retrouve avec une plus-value de 5.000 euros:::
Et oui... avis à bon entendeur ! Si vous devez un jour prévoir un budget de construction, prévoyez bien un budget pour les imprévus, pour les "contigencies" comme on dirait en Anglais !! Depuis le démarrage des travaux nous en sommes déjà à plus de 20.000 euros de "contigency".