dimanche 12 janvier 2014

Etanchéité des murs enterrés

En fin de semaine les travaux de terrassement des fouilles sur le côté des maisons est terminé.

La société d'étanchéité intervient heureusement dès le samedi.

Pour l'étanchéité des murs enterrés, différentes solutions sont possibles : courant est d'enduire les murs d'une sorte de goudron et bitume et ensuite de poser un delta ms qui est une membrane qui vient protéger les murs de la terre de remblai.

Sous conseil de notre constructeur, on a préféré en revanche d'opter pour une étanchéité soudable : les murs sont d'abord enduits d'une couche de goudron et ensuite une épaisse membrane étanche est soudée à chaud sur l'intégralité des murs.

Nous sommes finalement satisfaits d'avoir fait ce choix, vu que nous avons pu constater que le terrain sur lequel nous construisons se gorge facilement d'eau.

En une journée, la société d'étanchéité a pu faire ainsi la moitié des deux murs du côté.






Heureusement que les membranes ont pu être posées car à l'arrière de la terre est à nouveau tombée !


La prochaine étape, pour finaliser l'étanchéité, est de poser à présent les hourdis drainants. Les hourdis drainants sont des blocs creux qui sont posés contre le mur et vont ainsi assurer un drainage et une étanchéité supplémentaires. Pour ce faire tout d'abord, une fine plaque de polystyrène est posée contre l'étanchéité soudée, pour la protéger. Ensuite les hourdis sont simplement empilés contre le mur, sur toute sa longueur et hauteur.






Sur les photos l'étanchéité n'a été faite que jusqu'à mi-hauteur. Une fois que le terrier aura remblayé à moitié, l'étanchéité pourra être terminée.

Enfin, pour protéger les hourdis et éviter que la terre rentre dans les creux des hourdis, une couche de bidim est déposée.



Voilà l'étanchéité des murs est et ouest est partiellement terminée !

Intempéries, le retour...!

Malheureusement, pendant les vacances de fin d'année, il se remet à pleuvoir à nouveau...

Etant donné que les parois du trou qui a été creusé pour le sous-sol sont loin d'être stables et vite gorgées d'eau...  elles finissent par s'affaisser à nouveau.  Surtout à l'arrière, toute la terre s'effondre et s'affaisse, provoquant ainsi un trou encore plus important.

E la terre vient à nouveau boucher les tranchées/fouilles qui avaient été effectuées par le terrassier et s'appuient maintenant contre le mur.

L'affaissement de terre est important comme on peut le voir sur la photo ! On empiète maintenant largement sur le terrain du voisin derrière...




La terre gagne du terrain et avance maintenant sur la dalle. Quelques jours plus tard, on ne verra même plus le tuyau bleu sur la photo ci-dessous.

Les tranchées qui n'ont pas été remplies de terre sont remplies d'eau. Comme tous les artisans sont encore en congés, nous finissons par faire une petite  tranchée pour faciliter l'évacuation de l'eau dans les fouilles autour de la fondation.
C'est impressionnant aussi de voir  comme l'eau continue partout de couler des parois de terre.


Nous sommes bien désolés par ce contre-temps qui engendra à nouveau du retard sur le chantier...

Notre consolation c'est que ce qui arrive maintenant peut aussi être considéré comme un "mal pour un bien". Cela nous conforte dans le choix de la fondation, préconisé par le conducteur de chantier, qui a certes été plus coûteuse que prévue, mais maintenant aucun regret ! 

Nous savons aussi maintenant qu'il faudra faire un très bon drainage sous la maison et autour de la maison, et prévoir aussi sur le haut du terrain un muret avec un bon drainage pour éviter que l'eau venant d'en haut de la montée se déverse sur notre maison.

Le 6 janvier 2014, à la reprise de l'activité des artisans, nous contactons le conducteur de chantier et lui décrivons la situation sur le chantier. Il convoque aussitôt le terrassier, les maçons et nous-mêmes pour une réunion sur le chantier...

Il est alors décidé que le terrassier devra à nouveau creuser les tranchées/fouilles sur les côtés afin de permettre aux maçons d'enlever les banches du dernier mur qu'ils ont fait, et aussi permettre à la société d'étanchéité des murs extérieurs d'intervenir au plus vite pour faire le travail d'étanchéité soudée: ceci permettra ensuite de poser les drains dans les fouilles et après de remblayer la terre au plus vite, avant que tout s'affaisse à nouveau.

Le lendemain, le terrassier intervient donc avec une petite pelle car il y a peu de place pour passer à présent que la fondation est en place. 
Le travail est laborieux et difficile, la terre encore très mouillée colle dans les godets, donc cela n'avance pas très vite. 

Le maçon revient seul et essaie d'avancer un petit peu, il commence à monter les banches d'un des murs intérieurs (celui du garage deux roues). Il bouche aussi les trous, faits par les clés, des murs extérieurs.

Ainsi la première semaine de reprise de chantier passe, heureusement avec du beau temps.
Encore une fois, on n'a jamais scruté autant la météo tous les jours.

Bien entendu, tout cela engendre aussi à nouveau des coûts supplémentaires... pour le terrassement à effectuer, qui ne sont pas négligeables.
Hélas...! ce sont les aléas de chantier.... espérons juste que par la suite, cela se calme un peu !



Les fondations

Début décembre, avec le beau qui perdure, les maçons peuvent enfin revenir sur le chantier pour démarrer la construction du radier, la fondation qui va porter l'intégralité de la maison.

Ils commencent par installer leur petit algeco et ensuite ils amènent tout leur matériel.
Très vite ils démarrent ensuite les travaux.

Ils délimitent d'abord les limites des fondations avec des planches en bois et des cordelettes. En fait, ils mettent en place le coffrage de la fondation.

Ensuite ils déposent le géotextile sur la terre, pour empêcher que la terre ne "remonte" et se mélange avec le gravier qui va être versé dans le coffrage, avant le coulage du béton.



Après la pose du geotextile, les graviers sont amenés sur le chantier. En tout environ  9 camions de gravier seront nécessaires pour recouvrir toute la surface de fondation.




Les graviers sont répartis par les maçons avec des rateaux.


La quantité de gravier déposée est impressionnante.


Une fois tout le gravier déposée, il est compacté avec une petite machine spéciale.



Lorsque  l'opération de compactage/tassement du gravier est terminé, une couche de polyane (film imperméable) est déposée sur le gravier.

Le ferraillage de la dalle de fondation est effectué et ensuite le camion toupie peut amener le béton. On peut aussi déjà voir l'endroit où seront les futures portes. 

Heureusement qu'on vient sur le chantier tous les jours, car on s'aperçoit ainsi que les tiges de fer pour l'emplacement de la porte d'entrée n'est pas à la bonne taille prévue, 90 cm au lieu de 130 cm ( les plans d'exécution avaient été modifiés et les maçons ne disposaient pas du bon plan). Donc l'erreur a pu être vite rectifiée.



Coulage du béton...





Et voilà le résultat.... après plusieurs camions de béton... les différentes gaines pour l'eau, l'électricité etc ont aussi été passées et incorporées lors du coulage du béton...





Et après sèchage... on marche pour la 1ère fois sur le "sol" de notre future maison !





Une fois la dalle sèche, les maçons ont tout de suite attaqué le montage des murs extérieurs du sous-sol.

Pour cela, ils ont mis en 1 ou 2 jours en place les banches.

Les banches de maçonnerie sont des panneaux de planches d'environ 2 m x 1 m. Elles sont utilisées face-à-face pour mouler partie par partie un pan de mur épais.
On solidarise les panneaux avec des clefs, des pièces de bois posées en travers du mur montant, elles soutiennent les panneaux sur le mur. Ces clefs retirées laissent un trou de clef. Les panneaux sont maintenus à l'écart par des entretoises et des tirants de corde placés en haut des montants de panneau. Une fois les banches mises en place, les maçons ont positionnés le ferraillage à l'intérieur des banches. La prochaine étape est d'ensuite couler le béton à l'intérieur des banches.
Petite note - différence entre béton et ciment : le ciment est comme une colle en poudre. C’est un liant, qui va permettre d’assembler d’autres éléments. Si on y ajoute du sable, la composition devient du mortier, et si on y ajoute à la fois du sable et du gravier, on parle de béton.
Une fois le béton coulé, les banches sont maintenues en place par des barres en fer, prenant appui sur le sol.




Après que le béton a été coulé et qu'il ait séché, les maçons peuvent enlever les banches.
Et voilà, les premiers murs "en banché" sont prêts ! Il suffira par la suite de bouchers les trous laissés par le passage des clefs qui reliaient les banches.




Nous avons été impressionnés par le travail des maçons, qui ont travaillé d'arrache-pied pendant 15 jours pour finaliser cette fondation avant les fêtes et les vacances de fin d'année.  Le travail effectué a été de qualité. Le radier est impressionnant de par son épaisseur aussi.

Bien entendu le travail des maçons n'est pas terminé, après les vacances ils reviendront pour finir de monter les murs périphériques du sous-sol, les murs intérieurs et mettre en place la dalle qui sera le sol du rez-de-chaussée.
Et heureusement il a fait beau pendant 15 jours (enfin!) - sauf les derniers jours où il s'est remis à pleuvoir un peu, ce qui a permis aux artisans de faire leur travail dans de bonne conditions!